IM GESPRÄCH MIT
Autor/in: ELSA GODART / DWP
In unserer Interviewreihe "im Gespräch mit" stellen wir kurz die Autoren der Leitartikel vor. Damit wollen wir unseren Usern die Möglichkeit geben, die Leitartikel auch aus einer anderen Perspektive heraus lesen zu können.
Diese Woche freuen wir uns ganz besonders
Elsa Godart aus Toulon, Frankreich zu begrüßen.
Doktor in Philosophie und Psychologie, geboren am 24. August 1978. Seit 2001 unterrichtet sie an der Universität beiden Disziplinen (Universität Paris Est, Paris III-Sorbonne) und hält regelmäßig Vorlesungen an zahlreichen internationalen Universitäten (Kolumbien, Rumänien, Finnland, Libanon, Polen, Russland ...). Seit einigen Jahren ist sie auf medizinische Ethik spezialisiert und leitet eine Abteilung für Ethik im Ville-Evrard-Krankenhaus. Im Salpêtrière-Krankenhaus (2004) gründete sie eine "d´éthique Psy"-Gruppe. Sie praktiziert seit 2003 in eigener Praxis.
Seit Januar 2016 ist sie Expertin der APM (Management Progress Association).
Sie ist auch Konferenz-und Corporate Trainerin (Club Med, RATP, Yahoo ...) und interveniert in verschiedenen Vereinen von Unternehmensleitern (APM CJD, ...). Seit 2005 ist sie Buchkritikerin für Psychologische Magazine und bietet ihre Expertise vielen Medien an (Le Monde des religions, Nouvelles Clés, Soins Psychiatrie, Femmes actuelle, RTL, Europe 1, France culture, France 2, France 5…).
DWP: Was brachte Sie zur Psychoanalyse?Elsa Godart: Als ich fünf Jahre alt war, sah ich in einer Reportage über eine Herztransplantation und beschloss Kardiologin zu werden: Das Leben durch eine Kiste faszinierte mich. Ich wollte eine "Beschützerin des Lebens" sein. Später, als ich etwa 12 Jahre alt war, und nachdem ich Freuds Werk und vor allem seine Einführung in die Psychoanalyse entdeckt hatte, verstand ich, dass das Leben, das mich faszinierte, nicht "physisch", sondern "psychisch" war. Also beschloss ich, Psychoanalytikerin zu werden.
DWP: Wenn Sie die Gelegenheit zu einem Gespräch mit Sigmund Freud hätten, was würde wohl zum Thema werden? Gibt es konkrete Fragen?Elsa Godart: Ich möchte mit ihm über Frauen sprechen. Und endlich versuchen, seine Frage "Was wollen die Frauen?“ zu beantworten. Ich möchte auch, dass er die Frage des ödipalen Systems erneut aufgreift, wenn es um single - oder gleichgeschlechtliche Familien geht.
DWP: Stoff- oder Ledercouch?Elsa Godart: Stoff
DWP: Bruno Bettelheim hat auf die Bedeutung vom Märchen hingewiesen - verraten Sie uns Ihr Lieblingsmärchen? Und erkennen Sie Parallelen zur Entwicklung Ihres Lebens?Elsa Godart: Es gibt viele Geschichten, die mich faszinieren: Ich bin mit diesen Geschichten aufgewachsen und sie haben meine Fantasie geprägt. Aber meine Lieblingsgeschichte ist Rotkäppchen - nicht weil es eine parallel zu meinem eigenen Leben gibt, sondern weil ich denke, dass es gut von weiblichen und transgenerationellen Themen spricht.
DWP: Ich träume ...
Elsa Godart: über das Gleichgewicht…zwischen den Völkern, den Menschen und für sich selbst.
DWP: Was finden Sie an der Psychoanalyse gut, bzw. besonders gut, und gibt es etwas, das Sie nicht an ihr mögen?Elsa Godart: Die positiven Aspekte: Es ist ein Ort des kulturellen Widerstands in einer Welt, die (zu) oft davon beraubt wird; es ist ein Ort der Debatte, wo kritisches Denken König ist. Es ist ein Ort grundlegender "Tiefen" in einer Welt, die oft zu "oberflächlich" ist.
Die negativen Aspekte: Es ist an der Zeit, den Rahmen der Heilung zu "entstauben" und über die theoretischen Beiträge in Anbetracht der hypermodernen Ära, in der wir leben, und insbesondere angesichts der digitalen Revolution, anders zu denken.
DWP: Welchen Herausforderungen mussten Sie sich während Ihrer analytischen Ausbildung stellen?Elsa Godart: Dem Verlassen.
DWP: Haben Sie ein Lieblingszitat von Freud?Elsa Godart:
„Das Ich ist nicht Herr im eigenen Haus.“ (Eine Schwierigkeit der Psychoanalyse,1927)
DWP: Außer Sigmund Freud, gibt es Psychoanalytiker, mit denen Sie sich auch gerne auseinandersetzen?Elsa Godart: Lacan natürlich!
Herzlichen Dank für dieses Gespräch, wir freuen uns bereits jetzt Alle auf Ihren Leitartikel!
Kontaktinformationen der Autorin:Elsa GodartDans notre série d´interviews "im Gespräch mit", nous présentons brièvement les auteurs des éditoriaux. Nous voulons donner à nos utilisateurs la possibilité de lire les éditoriaux d´un point de vue différent. Cette semaine, nous sommes particulièrement heureux d´accueillir Elsa Godart de Toulon, France. Docteur en philosophie et en psychologie née le 24 août 1978. Elle enseigne à l´université, les deux disciplines, depuis 2001 (Université de Paris Est, Paris III- Sorbonne) et intervient régulièrement de nombreuses universités internationales (Colombie, Roumanie, Finlande, Liban, Pologne, Russie…). Depuis quelques années, elle est spécialisée en éthique médicale et dirige un D.U. d´éthique à l´hôpital de Ville-Evrard. Elle a également créé un groupe «d´éthique Psy» à l´hôpital de la Salpêtrière (2004). Elle pratique en cabinet depuis 2003. Depuis janvier 2016, elle est experte pour l´APM (Association du Progrès du Management). Elle est également conférence et formatrice en entreprise (Club Med, RATP, Yahoo…) et intervient dans plusieurs clubs de chefs d’entreprises (APM, CJD, …). Depuis 2005, elle est critique des livres pour Psychologies magazine et offre son expertise à de nombreux médias ( Le Monde des religions, Nouvelles Clés, Soins Psychiatrie, Femmes actuelle, RTL, Europe 1, France culture, France 2, France 5…). DWP: Comment en êtes-vous venu à la psychanalyse? Elsa Godart: A cinq ans alors que je vis la première transplantation cardiaque lors s’un reportage au journal télévisé, je décide de devenir cardiologue: la vie maintenue dans une boîte me fascinait. Je voulais être «protecteur de la vie». Plus tard, vers 12 ans, après avoir découvert l’oeuvre de Freud et notamment son introduction à la psychanalyse, je compris que la vie qui me passionnait n’était pas «physique», mais «psychique». Alors, je décidais de devenir «psychanalyste». DWP: Si vous aviez la possibilité de vous entretenir avec Sigmund Freud, quels sujets souhaiteriez-vous aborder? Avez-vous des questions concrètes? Elsa Godart: Je souhaiterais lui parler des femmes. Et qu’il tente de répondre enfin à sa question «que veulent les femmes»? J’aimerais aussi qu’il revisite la question de l’oedipe à l’heure des familles monoparentales ou homosexuelles. DWP: Canapé en cuir ou en tissu?Elsa Godart: Tissu DWP: Bruno Bettelheim insistait sur la signification des contes. Quel est votre conte préféré? Établissez-vous des parallèles avec l´évolution de votre propre vie? Elsa Godart: Il y a de nombreux contes qui me passionnent: j’ai grandi avec les contes qui ont façonnaient mon imaginaires. Pour autant mon conte préféré est le petit chaperon rouge - non pas parce qu’il est en parallèle de ma propre vie, mais parce que je pense qu’il parle bien des problématiques féminines et transgénérationnelles. DWP: Je rêve de / que... Elsa Godart: l’équilibre … entre les peuples, entre les personnes, entre soi. DWP: Quels sont les aspects positifs voire très positifs de la psychanalyse et quels sont ceux qui vous déplaisent? Elsa Godart: les aspects positifs: c’est un lieu de résistance culturelle dans un monde qui en est (trop) souvent privé; c’est un lieu de débat où l’esprit critique est roi. C’est un lieu «des profondeurs» fondamental dans un monde souvent trop en «surface». Les aspects négatifs: il est temps de «dépoussiérer» le cadre de la cure et de penser différemment les apports théoriques avec l’époque hypermodenre dans laquelle nous vivons et plus particulièrement face à la révolution numérique. DWP: Quels défis avez-vous dû surmonter pendant votre formation analytique? Elsa Godart: L’abandon. DWP: Avez-vous une citation préférée de Freud? Elsa Godart: «Le moi n’est plus le maître dans sa propre demeure». DWP: Mis à part Sigmund Freud, avec quels autres psychanalystes aimeriez-vous pouvoir échanger? Elsa Godart: Lacan bien-sûr! Merci beaucoup pour cette interview, nous nous réjouissons déjà de votre éditorial!